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Publié le samedi 27 février 2010
Guerre, concurrence et compétition
Question préalable : peut-on parler de guerres dans les relations économiques ? J’ai quelque réticence sur le terme, que je voudrais expliciter. Le mot guerre a pour simplifier deux sens. D’un côté la guerre totale, clausewitzienne, celle qui est concentrée sur l’annihilation des forces de l’adversaire ; c’est par définition un jeu à somme négative. Elle est presque toujours négative et par là condamnable D’un autre côté, la guerre au sens de l’Europe classique, moyen (...)
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Publié le samedi 27 février 2010
Moraliser le capitalisme après la crise : la finance
La finance est sur la sellette. Son fonctionnement collectif, ses techniques, sa réglementation sont directement en cause. L’accusation morale joue aussi un rôle important : ce secteur avide d’argent ferait des profits démentiels en faisant supporter ses pertes par la communauté. Qu’en est-t-il vraiment ?
La crise
Rappelons cependant d’abord quelques faits sur la crise. D’abord ; c’est une bulle du crédit, pas une crise des marchés ou de la (...)
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Publié le samedi 27 février 2010
Quelques idées de base sur les enseignements de la crise
Une bulle du crédit, pas une crise des marchés ou de la spéculation
La crise que nous vivons est exceptionnelle, comme 1929. Mais de quelle crise s’agit-il ? A l’origine, on trouve des crédits hypothécaires à risque élevé, octroyés sur le marché américain et reconditionnés par des titrisations complexes, souvent dotées de notations excellentes. Des crédits : ce n’est donc pas une crise boursière. Et ce n’est pas non plus une crise spéculative : (...)
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Publié le jeudi 25 février 2010
Crise de marché, crise de confiance, crise de la dette
La crise de confiance généralisée est l’élément nouveau de la crise actuelle ; elle n’a pas de précédent. Les banques ne se prêtent plus entre elles, et les investisseurs ne les financent plus ou peu ou très cher. Mais qu’est-ce que la confiance en finance ? Concrètement elle consiste à ne pas hésiter à prêter avec une marge pour risque qui reste modérée. Sur quelle base prête-t-on ? En théorie ce devrait être à partir d’une analyse raisonnée des (...)