mardi 2 février 2010
“Le Ciel et la Forêt” 1 et 2 sont deux ouvrages que j’avais groupés sous un même nom parce qu’ils me paraissaient liés, mais leur sujets étaient suffisamment différents pour permettre de les éditer séparément. L’un s’attaque à la pluralité des conceptions, l’autre à celle des religions. Dans les deux cas il s’agit de travailler à ce qui me paraît une tâche urgente : développer une réflexion à la hauteur des enjeux contemporains, et enracinée dans notre tradition (la philosophia perennis).
Le premier livre est une réflexion philosophique sur la recherche de la vérité, dans le contexte actuel dominé par l’idée de pluralisme. Elle part de ce fait premier qu’est le pluralisme ; explore et critique les voies prises par la pensée contemporaine, relativiste, sceptique ou scientiste ; et montre qu’elles conduisent à des impasses. Ce qui conduit à souligner la nécessité de se recentrer sur la notion de vérité objective, et ceci même si une pluralité de philosophies est possible ; en montrant que sans cette notion et ses conséquences, aucune pensée, aucun discours, aucun sens n’est possible. On montre ensuite que toute notion de vérité tant dans le champ de la connaissance qu’en morale ou esthétique, ne peut se fonder en dernière analyse que dans la foi en Dieu, qui est à la fois seule rationnelle, et seule fondatrice de la raison. Le thomisme sert notamment de référence dans cette analyse, non comme conception unique, mais comme philosophie représentative par excellence de la juste approche. Cette démarche se situe totalement dans la lignée et l’esprit de l’encyclique Fides et Ratio, bien que le texte ait été mis au point pour l’essentiel avant.
Avec des extraits du livre