Peut-on encore parler de guerre juste ? Ou toute idée de guerre serait d’emblée moralement exclue, ce qui conduit à faire complétement sortir la guerre de tout examen en termes moraux ? Même l’Eglise, traditionnellement prudente, est tentée par l’approche dite idéaliste.
Mais au vu de la réalité des rapports mondiaux entre pouvoirs, comportant indéniablement des guerres, est-il vraiment légitime d’écarter tout problématique de guerre juste ?
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Paru sur le site de Géopragma, le 9 novembre 2020.
Droits de l’homme, démocratie : des valeurs universelles, vraiment ? Le constat est en réalité bien plus ambigu. Malgré les proclamations planétaires, ONU à l’appui. D’une part ces références sont remises en cause par bien des pays ou cultures, notamment en Asie ou dans le monde islamique. D’autre part, dans le monde occidental même elles subissent sans cesse des mutations profondes, alors même qu’elles sont supposées permanentes.
Se pose donc de façon renouvelée la question de la nature et du fondement de toute prétention à l’universalité de valeurs morales communes. La seule réponse rationnelle est la loi naturelle ; elle affirme l’existence de valeurs morales universelles, objectives, qui devraient s’imposer à tous par leur vérité même, et cela éventuellement en dehors de toute foi religieuse (même si l’Eglise catholique la défend). Mais c’est ce que le système dominant récuse. Ce qui le conduit à une forme de manichéisme. La loi naturelle au contraire est recherche d’universalité véritable.
Voyons ce que tout cela peut impliquer.
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La notion de soft power introduite par Joseph Nye a eu un succès immédiat. C’est une forme de pouvoir dans la vie internationale, non par usage de la force mais par persuasion et influence ; elle résulte de l’image que projette un État, mais aussi la société considérée, du fait de sa culture, de ses productions au sens large, de ses idées, etc.
Certains pensent qu’avec M. Trump le soft power américain est durablement altéré. Je pense au contraire qu’il mue mais reste prépondérant. L’influence du mouvement Black Lives Matter dans tout le monde occidental nous le confirme.
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Publié sur le site de Géopragma
La crise du coronavirus a mis la science sur la sellette. On a vu des scientifiques émettre des opinions parfaitement contradictoires ; des décisions publiques prises sur la base d’études pas sérieuses ; des déclarations successives de comités scientifiques se contredire.
Mais il y a science et science. Entre les sciences dures, les sciences hypothétiques, et ce qu’on appelle les sciences humaines, le degré de fiabilité varie énormément. Ce qui laisse au décideur politique toute sa responsabilité.
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Article paru dans Politique magazine, N° 193 • Juillet - août 2020.
« Comment un virus microscopique a-t-il pu déstabiliser en profondeur nos économies ? N’étaient-elles pas déjà fragilisées par des idéologies qui nous auraient privés des moyens de nous défendre ? Lesquelles faut-il incriminer ? Et comment reconstruire notre économie après le Covid ? Telles sont les questions auxquelles ont accepté de répondre Mathieu Detchessahar, professeur à l’Institut d’économie et de management l’Université de Nantes, et Pierre de Lauzun »
L’Incorrect juin 2020
+ Webconférence Proclero avec Don Pascal André Dumont mardi 9 juin. Relayé par Radio Notre-Dame. "Occasion d’essayer de prendre un peu de recul et de hauteur par rapport à la crise actuelle afin de faire à son sujet quelques diagnostics et de souligner les espérances qu’elle peut porter pour l’avenir. Notre volonté est d’éclairer cette crise de 2020 à travers une clé de lecture plus inhabituelle, celle des principes fondamentaux de la Doctrine Sociale de l’Eglise".
Oui, une vague ’conservatrice’ peut-elle toucher la France ?
Il faudrait évidemment déjà se mettre d’accord sur ce qu’on appelle conservateur. Mais quoi qu’il en soit, à court terme, ce n’est pas si évident.
En revanche, après 2022, le désastre que nous promettent les alternatives en place peut ouvrir le jeu.
Et dans l’intervalle,le travail se fait en profondeur.
Article paru dans Liberté Politique N° 84 mai 2020. Numéro spécial "Un vent de conservatisme".
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‘Nous sommes en guerre’, disait notre cher président. Ce n’est clairement pas une guerre, mais il y a une dimension vraie dans le propos. Et donc, mobilisons-nous.
Que peut-on faire pour aider à prévenir ce genre de désastre ?
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Paru sur le site de Géopragma le 18 mai 2020
Avec la crise du coronavirus, la société et l’économie subissent un choc violent. Beaucoup espèrent que ce sera l’occasion d’un choc salutaire ; et effectivement ce serait indispensable. Encore faudrait-il ne pas succomber aux facilités du manichéisme, et en profiter pour fourguer ses chers petits schémas binaires qui prétendent expliquer tout. Il y a mieux à faire.
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Paru sur le Figaro Vox
Le cadre théorique chinois du régime reste stable, mais il y a une considérable inflexion sous Xi Jinping, par rapport à Deng Xiaoping et même Jiang Zemin et Hu Jintao, qui se placent entre les deux.
Mais malgré la rhétorique déployée, nettement maoïste, ce n’est cependant pas un pur retour au maoïsme, il reste même assez partiel.
Comment peut-il évoluer ?
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Paru sur le site de Géopragma
Jamais peut-être le mot de justice n’a fait l’objet de revendications aussi passionnées qu’à notre époque.
On le voit notamment avec les questions d’abus sexuels et de pédophilie. Bien sûr, la demande de justice y est totalement justifiée dans leur principe. Mais cette résurgence collective est aussi l’occasion de phénomènes irrationnels.
Que peut-on au fond attendre de la justice des tribunaux ? Comment demander justice, sans pour autant dépasser la mesure du possible et du nécessaire ?
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Publié sur le site de L’Incorrect