Reconnaître le besoin de morale, c’est bien, et c’est que demandent les Français. Vincent Peillon a su ici toucher une corde sensible.
Mais recycler le cocktail d’endoctrinement et de supposée émancipation que popularisait la IIIe république ne fera plus l’affaire. Car à l’époque les fondements de la morale étaient encore largement consensuels. Ce qui n’est plus le cas dans notre contexte postmoderne.
On a besoin de valeurs morales communes. Mais il n’y a pas de morale qui soit le fruit du jeu incontrôlée des préférences de chacun : la morale, c’est la question du bien et du mal ; et le bien et le mal sont objectifs ou ils ne sont pas. Pas toujours faciles à discerner, certes. Mais hors de portée si on ne reconnaît pas qu’ils ne sont ce qu’ils sont que s’ils s’imposent à nous comme vérités objectives. En bref, comme loi naturelle.
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La dernière idée à la mode à Bruxelles : l’union bancaire. Un nouvel avatar de cette course en avant, que devient de plus en plus la construction européenne.
Il est urgent de revenir aux réalités de base, et aux responsabilités premières, qui en la matière sont nationales. Ce qui n’exclut pas la solidarité entre Européens.
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C’est la nationalité qui fait le statut économique d’un personne.
C’est le fait de base : la situation sociale et économique de la majorité des gens dépend désormais de leur nationalité bien plus que de leur compétitivité propre.
Il en résulte politiquement que l’appartenance nationale est désormais primordiale et que, dans l’ordre logique des facteurs, elle importe autant que l’appartenance sociale.
Ce qui définit l’horizon politique de nos sociétés.
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Réflexions sur une juste fiscalité des revenus, et notamment de l’épargne
L’abondance des propositions qui fleurissent actuellement sur l’impôt sur le revenu et la confusion permanente conduisent à prendre le problème par l’autre sens, en partant des principes. Que peut-on appeler justice en la matière ?
Lire la suite... Voir : Courte vidéo sur l’investissement en actions
La démocratie paraît triompher aujourd’hui, parce qu’elle n’a plus de rival. Cela ne lui garantit pour autant pas la pérennité. C’est un régime fragile, complexe, et récent. Son environnement évolue à grande vitesse. Et ce qui la mine de l’intérieur, c’est le paradigme relativiste, cette idée étrange que la société doit être neutre entre toutes les valeurs, chacun décidant ce qui est bien ou mal comme il l’entend sous la seule réserve du droit équivalent du voisin. Il détruit les bases personnelles et sociales de la citoyenneté comme de la communauté et il ne s’accommode finalement que de l’arbitrage par l’argent. Suite...
Avec de bonnes feuilles du livre